Contenu : l’attribution, la douleur qui te déchire le 🍑

#12 - Et pourquoi elle mérite malgré tout que l'on s'y attarde dans la mesure des performances de ses contenus.

Pour les pressé·es, le menu du jour direct dans le gosier :

# En bref :

🚨 La veille à s’enquiller sur le pouce

# Le zoom :

L’attribution : such a pain in the 🍑 du contenu

# Faits d’hiver, brr :

❄️ Le merveilleux monde de demain

# Les p’tites ressources :

🍔 À consommer sans aucune modération

🚨 La veille à s’enquiller sur le pouce :

📊 Pour capter l’attention des acheteurs B2B, rien ne vaut un gros contenu blindé de données sectorielles. C’est en tout cas la conclusion d’une étude récente de Redpoint : 61% des acheteurs B2B partageront plus facilement un contenu si on leur fourni des analyses concrètes, chiffrées et pertinentes. Bref, ce qu’ils veulent, c’est des rapports hyper ciblés sur leur industrie. On s’en doutait, c’est toujours bien de le confirmer par des chiffres.

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🚨 "Notre attention est cambriolée" hurle Muriel Vanderswalmen, et elle a pas tort. Dans son post, elle met en lumière un concept clé du bouquin de Gerald Bronner, "Apocalypse cognitive" (qu’on a déjà rencontré ici) : le "cambriolage de notre disponibilité d'attention", et dénonce ces tactiques qui, à force de surutiliser notre attention, finissent par épuiser le public et par tuer la confiance. En un mot : respectons notre audience et créons du contenu qui a du sens.

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👻 Ghostwriting : l’enquête qui fait mal au derche (comme l’attribution). Hugo Pichon a récemment enquêté sur... roulement de tambour : combien facturent vraiment les ghostwriters ? Spoiler : ce ne sont pas les nouveaux golden boys qu'on imaginait, mais je pense que personne n’était dupe, en dépit des rires polis sur LinkedIn. Je suppose que les résultats proprement dits sont par ailleurs à relativiser (genre… un chouille gonflés), et que pour obtenir les vrais chiffres, les vrais de vrais, faudra repasser son chemisier quatre fois.

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🎙️ Comment mettre son podcast sur de bons rails. Paraît qu’un podcast, c’est bien plus que de causer avec son invité dans un micro. Moi, perso, j’en sais rien, et j’ai pas prévu de lancer un quelconque podcast. Mais cet article semble le savoir et prône, au contraire de ce qu’on peut lire parfois (“restez authentiques, évitez de trancher dans le lard !”) un max d’editing pour un résultat ultra léché. Le taf n’est évidemment pas le même ; les retombées aussi ?

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🌟 Quelle stratégie de preuve sociale mettre en œuvre dans ses contenus ? Dans un article, Neil Pateil de plage (hem… oui, je ne m’en lasserai jamais) reviens sur les différents types de preuve sociale que l’on peut caler, avec moult exemples à l’appui, afin de signifier aux pig… gens que OUI, votre produit est génial, téma, y’a tout le monde qui le dit, c’est que c’est forcément incroyable, non ?

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🧠 Réseaux sociaux et santé mentale chez les Gen Z : une histoire d'amour toxique ? Spoiler : ça va pas fort en vrai. Trois-quarts des Gen Z affirment que les réseaux sociaux flinguent leur santé mentale - entre la pression sociale, le FOMO et les comparaisons sans fin, c’est clairement pas le fun en paquets de douze. D’un autre côté, 80 % avouent quand même que ça peut aussi faire du bien. Ça s’appelle une relation masochiste, j’crois.

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👮 Google joue aux gendarmes avec des badges bleus. Google teste discrètement une fonctionnalité dans ses résultats de recherche qui affiche un badge bleu vérifié à côté des liens des entreprises “de confiance”. Quelle ironie : Google, qui a littéralement dominé le monde en nous noyant de pubs douteuses, décide maintenant de nous dire qui est fiable ou pas.

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🎥 Meta défie OpenAI avec Movie Gen, une IA qui crée des vidéos avec du son. Meta, toujours à la pointe de l'innovation pour sauver la planète, va donc sortir bientôt son modèle d'IA qui pond des vidéos de 16 secondes avec du son. Du SON. WOW. SO 2024. Et bien sûr, Meta nous fait son grand Guignol : “On a fait des tests à l’aveugle, et devinez quoi ? Movie Gen surclasse la concurrence !”. What a surprise, c’est toujours pratique quand t’es seul juge de ton concours.

L’attribution : such a pain in the 🍑 du contenu

L'attribution, ça a toujours été un peu le casse-tête du marketing de contenu (et pas que d’ailleurs !).

Vous savez, c’est ce fameux truc où l'on essaie de relier nos efforts à des résultats business concrets. C’est souvent mal aimé, souvent sur utilisé, et la plupart du temps, on essaie juste de s’en débarrasser vite fait parce que c’est super chiant.

Dans ce nouvel article, les gens de chez Animalz proposent pourtant divers trucs qui peuvent vous aider à améliorer vos méthodes d'attribution, quel que soit votre budget ou la taille de votre organisation (je sais, et gnagnagna, je parle d’Animalz tout le temps, et gnagnagna).

Première leçon : il n’y a pas de modèle d’attribution parfait qui convienne à tout le monde. Déso.

Il faut ajuster en fonction de ce qui est en jeu et de ce que l'auteur appelle la “stupidité”, c'est-à-dire, en gros, le niveau de compréhension de vos équipes ou de vos dirigeants concernant le content marketing (c’est-à-dire souvent zéro pour les dirigeants, hihihi).

Si les enjeux sont élevés - comme dans les boîtes qui dépensent beaucoup en ads, une attribution sophistiquée peut se révéler un vrai atout pour ajuster vos stratégies. Par contre, si vous bossez dans une petite structure ou que vos équipes n’ont pas une vision claire des enjeux du contenu, inutile de cramer trop de temps sur des modèles complexes.

Animalz soulève également avec une grande justesse que tout ne se résume pas à des conversions immédiates. Il y a des contenus purement transactionnels (comme un livre blanc échangé contre une adresse email), mais aussi des contenus relationnels (qui vous mettent en tête de liste des solutions potentielles) et d'autres qui servent de support aux équipes commerciales. Et chaque type de contenu mérite sa propre méthode d’évaluation. Ça tombe sous le sens dit comme ça, mais dans les faits, on en est loin, avec le tout ROI débile.

Animalz déconseille également de se focaliser sur des métriques vaines comme les pages vues (et je suis d’accord), qu'ils considèrent comme du pipeau. À la place, il vaut mieux mesurer l’engagement des utilisateurs, comme le temps passé sur une page ou le taux de scroll, qui sont bien plus révélateurs de l’efficacité d’un contenu.

Enfin, l’article vous invite à choisir une méthode d’attribution (premier contact, dernier contact, multi-touch, peu importe en fait) et à vous y tenir. L'idée, c'est de ne pas se perdre dans des modèles trop complexes mais de rester simple et cohérent, pour pouvoir tirer des enseignements fiables sur l'impact de vos contenus.

Bref, si vous êtes paumé·e total avec l'attribution ou que vous cherchez à affiner vos pratiques, les gens de chez Animalz proposent, une fois n’est pas coutume, des idées très concrètes et super intéressantes à explorer.

❄️ Le merveilleux monde de demain :

🫠 Les sites moches vendent mieux que les beaux sites : c’est en tout cas le constat que fait cet article - aujourd’hui, il y a trop de sites qui sont de véritables chefs-d'œuvre... d’inutilité. Des animations, des dégradés de couleurs, des éléments qui clignotent partout comme un festivalier sous ecsta – c'est visuellement choupicool, mais à quoi bon un site qui met 31 secondes à charger avec un bouton d’action qui apparaît au bout de 8 secondes ? Trop de designers se la jouent Picasso et oublient que leur job, c’est de vendre, pas de créer des galeries d’art numériques.

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🤖 L’IA doit-elle vraiment copier le cerveau humain ? C’est la question que soulève ce passionnant petit article. Depuis des années, on s’obstine à imiter le cerveau humain dans nos modèles d’IA, mais s’agit-il réellement de la meilleure voie possible pour exploiter ses capacités ? Ben p’têt pas. En tout cas, l’autrice remet en question cette obsession de créer une IA calquée sur le fonctionnement humain et propose plutôt que l’IA développe sa propre forme d’intelligence, complètement indépendante de la nôtre. Qui sait ? Ça pourrait donner des trucs intéressants.

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🔌 IA en roue libre : quand innover passe avant protéger. Gavin Newsom, gouverneur de Californie, vient de dire non à une loi qui aurait forcé les entreprises d'IA à assurer un minimum de sécurité pour éviter des scénarios catastrophe. Selon lui, cette loi était un poil trop stricte. Parce que, visiblement, ralentir un peu l’innovation pour éviter des désastres, c’est une option trop radicale.

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🌟 Les influenceurs virtuels ont la cote. Dior, BMW et d’autres marques misent de plus en plus sur des avatars comme Lil Miquela pour toucher la masse de plébéiens avides de dépenser leur pognon. Pourquoi ? Mais c’est pourtant simple, Jamy ! Un avatar ne se fatigue pas, ne demande pas d'augmentation et peut être partout à la fois, pas comme ces connards qui sont syndiqués. Les marques économisent des millions et évitent les problèmes liés aux partenariats humains. Vivement qu’on soit toutes et tous grand-remplacés par l’IA.

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🕶️ Meta enregistre tout avec ses lunettes Ray-Ban "intelligentes". En gros, si vous utilisez la fonction Meta AI sur ces “petites merveilles” technologiques à 300 boules, Meta se réserve le droit de toper vos images, vidéos et même vos commandes vocales pour… waaait for iiiit ! Entraîner ses algos. Comme d’hab’, vous avez pas vraiment le choix, sauf si vous cochez l'option pour ne pas voir vos paroles utilisées à des fins "d'amélioration" de leur IA. Enqulerie 1 - 0 utilisateur.

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🕊️ Quand t’es con, et qu’on te prend pour un pigeon : vous vous rappelez de Truth Social, le super RS lancé par Donald Trump pour fuir Twitter et ses vilains progressistes (lulz) ? Bah ses utilisateurs perdent des sommes d'argent RIDICULES à cause des scams. Certains utilisateurs se font littéralement plumer par des arnaqueurs, et on parle ici de centaines de milliers de dollars perdus à cause de faux investissements et de scams crypto. Rou-rou.

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⚖️ Le Texas attaque TikTok pour violation de la vie privée des… enfants : encore un jour, encore un procès pour TikTok. Cette fois, c’est le Texas qui dégaine le flingue (faut dire qu’ils adorent ça), et qui accuse la plateforme de faire ce qu’elle fait de mieux : partager les infos perso des enfants, même quand les comptes sont en mode "privé", en plus de les recibler comme des porcelets avec des ads. Bon après, j’ai envie de dire, que foutent vos gosses sur TikTok ?

🍔 À consommer sans aucune modération :

♟️ La dernière fois sur LinkedIn, je vous proposais un nouveau petit rendez-vous où on décrypte ensemble les stratégies de contenus que je trouve réussies. Et pour celles et ceux qui sont en retard, j’ai commencé avec Fée Dodo, à retrouver ici :

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✍️ C’est une bonne situation, ça, scribe ? Les clients n’ont souvent aucune idée du taf qui se cache derrière un projet. Pour les aider à y voir plus clair, Amélie Chastang a préparé une chouette infographie dédiée au taf de biographe. Et franchement, on devrait toutes et tous avoir ce genre de schéma dans nos propositions commerciales, ça en ferait p’têt réfléchir deux ou trois.

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🎥 Et si les créateurs de contenus qui percent étaient plutôt des scénaristes Hollywoodiens ? Bon, en vrai non, faut pas déconner. Mais quand même, Nicolas Sauviat propose une chouette trame simplifiée pour tenter de créer un modèle de storytelling universel. Et franchement, ça fait le café.

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💵 Et si vous mettiez un peu de sauce salsa dans vos accroches ? C’est ce que propose le carrourou de Lise Boillerault : “7 techniques d’accroches enseignées par les grands noms du copywriting”.

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À la revoyure !