J'ai eu la même réflexion récemment, à peu de choses près, sur notre authenticité. Quand je suis arrivée sur Substack, j'ai lu tout et son contraire sur ce qu'on devait poster sur Notes notamment. Certains disaient qu'il fallait rester positifs en toutes circonstances, d'autres qu'il fallait rester "authentiques" (justement) en sachant aussi montrer ses failles. Bref, un joyeux gloubi-boulga qui n'a pas été sans me rappeler le débat stérile du contenu à publier sur LinkedIn.
En ce qui me concerne, je ne sais pas si je reste authentique partout, mais comme je suis autiste, je sais que je ne fais jamais semblant. Ça m'a d'ailleurs souvent été reproché et si je devais résumer ma vie en deux mots, ce serait : en marge.
De toute façon, c'est certain qu'on ne va pas publier la même chose d'une plateforme à l'autre. La cible n'est pas la même, les objectifs ne sont pas les mêmes, etc. Je ne me vois pas parler écriture créative et fiction sur mon profil LinkedIn orienté marketing et SEO (mon vrai métier comme certains diraient). Alors, j'ai peut-être tort, mais je me dis qu'à partir du moment où on doit adopter un parti pris sur son contenu, on rompt de toute façon avec l'authenticité au sens strict du terme.
Bien vu ! Adopter un ton, choisir un angle, déterminer un sujet, décider de ce qu'on partage ou pas etc etc, c'est composer avec les codes et attentes du moment - bref, du contexte. Si on était "authentiques" au sens brutax du terme, deux centimes que ce serait probablement invivable pour tout le monde.
Déjà, je réponds à la question de l'authenticité : oui, si on en a rien à foutre des conséquences. Et encore, c'est dans la mesure où on accepte d'être entièrement jugé. Et on n'aime déjà pas s'admettre nos échecs, alors devant les autres... D'ailleurs, les échecs ne sont que des tremplins à l'auto-congratulation en général.
Mdr, effectivement, tu vas dans ce sens par la suite. (Merci pour le lien, d'ailleurs)
OUTCH ! Tu envoies du lourd sur la question de l'algorithme et des bulles de filtre ! A mettre en plus en lien avec le biais de confirmation. Je souscris totalement à ta nuance et au rappel que ce n'est pas nouveau, mais amplifié. Et de par son amplification, n'importe qui (ou presque) peut en prendre conscience. Mais ce n'importe qui... le veut-il ?
L'IA... On en a peur, on a raison, mais on n'interroge pas tellement les raisons de cette peur. Je doute que l'Humain puisse s'empêcher de créer. La créativité (quête de sens, tu connais ma position à ce sujet) est semblable à l'eau et s'infiltre partout. L'IA ne changera pas ça, pas plus que la profusion de communication via les réseaux et le numérique en général n'a tué la communication et l'échange réel humain. On voit même tout l'inverse se produire avec quantité de retour "à la vie réelle et autres cafés du coin en physique". Que ça transforme à jamais notre monde, oui. Que ça soit une révolution industrielle (qui apporte avec elle un contexte politico-économique vraiment particulier), oui. Mais que ça tue l'essence même de l'Humain. J'en doute.
Concernant Tiktok, c'est pire : on voit très nettement avec la proposition de rachat de Musk sur le TT US qu'il s'agit avant tout d'une opération commerciale népotique. Les américains, dans leur volonté d'échapper au "danger chinois" (réel, mais surtout symbolique) se ruent sur une plateforme encore plus fermée et cette fois, directement hébergée en Chine. Ca en dit long sur les réelles intentions derrière cette mesure. Elle aussi très symbolique.
Personnellement, j'ai encore une fois adoré cette édition. Attention à ne pas te griller en donnant ton opinion, le vent tourne. Je sais qu'on me l'a reproché récemment, mais moi, je suis en train d'exploser en plein vol niveau saturation de ma maîtrise de com'. J'en ai marre.
J'ai adoré les visuels. C'est totalement toi et c'est encore plus clair !
Et je rebondis sur le biais, la question qui pointe après c'est : est-ce qu'on veut vraiment voir au delà de nos biais (avis perso : une pièce sur "non", sortir de sa bulle, ça demande un effort cognitif énorme).
L'IA > p'têt que c'est pas tant la machine qui fait peur (du moins inconsciemment) mais ce qu'elle reflète de nos propres travers.
(Le vent tourne où ça ? 😶 Mais tant pis pour le côté opinion, un peu marre de jouer un rôle pour éviter de froisser jusqu’à s'éteindre soi-même)
C'est comme ces rédacteurs qui utilisent l'IA, parce que ça leur gagne du temps en leur retirant la tâche rébarbative de l'écriture... PARDON ???
Je doute qu'un musicien passionné ne se dise : c'est bon, je confie toute ma création à l'IA parce que franchement, ça fait chier de chercher des accords et de les jouer.
Et ceux qui veulent faire ce métier en utilisant l'IA : mais laissez donc la place à ceux qui font leur taf avec passion, ça ne nous gênera pas, et ça évitera que toutes les chansons/tous les contenus s'uniformisent, au passage.
Sur Youtube, je tombe souvent sur de courtes vidéos générées par l'IA, racontant, par exemple, de touchantes histoires d'animaux sauvages (et féroces) sauvés par de courageux héros. On peut se laisser prendre par la qualité des images, mais le bon sens reprend le dessus (ou devrait) et il est bien évident que personne ne peut s'approcher d'un lion pour lui soigner gentiment sa patte.
Dans les commentaires, c'est incroyable le nombre de personnes qui croient à l'authenticité de ces vidéos (malgré quelques commentaires qui avertissent de la supercherie). Cela m'effraie pour le futur.
Cela fait une éternité que je ne vais plus sur Facebook. Mais ce manque de sens critique est vraiment inquiétant, surtout pour des personnes qui sont sensées avoir de la maturité.
J'ai eu la même réflexion récemment, à peu de choses près, sur notre authenticité. Quand je suis arrivée sur Substack, j'ai lu tout et son contraire sur ce qu'on devait poster sur Notes notamment. Certains disaient qu'il fallait rester positifs en toutes circonstances, d'autres qu'il fallait rester "authentiques" (justement) en sachant aussi montrer ses failles. Bref, un joyeux gloubi-boulga qui n'a pas été sans me rappeler le débat stérile du contenu à publier sur LinkedIn.
En ce qui me concerne, je ne sais pas si je reste authentique partout, mais comme je suis autiste, je sais que je ne fais jamais semblant. Ça m'a d'ailleurs souvent été reproché et si je devais résumer ma vie en deux mots, ce serait : en marge.
De toute façon, c'est certain qu'on ne va pas publier la même chose d'une plateforme à l'autre. La cible n'est pas la même, les objectifs ne sont pas les mêmes, etc. Je ne me vois pas parler écriture créative et fiction sur mon profil LinkedIn orienté marketing et SEO (mon vrai métier comme certains diraient). Alors, j'ai peut-être tort, mais je me dis qu'à partir du moment où on doit adopter un parti pris sur son contenu, on rompt de toute façon avec l'authenticité au sens strict du terme.
Bien vu ! Adopter un ton, choisir un angle, déterminer un sujet, décider de ce qu'on partage ou pas etc etc, c'est composer avec les codes et attentes du moment - bref, du contexte. Si on était "authentiques" au sens brutax du terme, deux centimes que ce serait probablement invivable pour tout le monde.
Déjà, je réponds à la question de l'authenticité : oui, si on en a rien à foutre des conséquences. Et encore, c'est dans la mesure où on accepte d'être entièrement jugé. Et on n'aime déjà pas s'admettre nos échecs, alors devant les autres... D'ailleurs, les échecs ne sont que des tremplins à l'auto-congratulation en général.
Mdr, effectivement, tu vas dans ce sens par la suite. (Merci pour le lien, d'ailleurs)
OUTCH ! Tu envoies du lourd sur la question de l'algorithme et des bulles de filtre ! A mettre en plus en lien avec le biais de confirmation. Je souscris totalement à ta nuance et au rappel que ce n'est pas nouveau, mais amplifié. Et de par son amplification, n'importe qui (ou presque) peut en prendre conscience. Mais ce n'importe qui... le veut-il ?
L'IA... On en a peur, on a raison, mais on n'interroge pas tellement les raisons de cette peur. Je doute que l'Humain puisse s'empêcher de créer. La créativité (quête de sens, tu connais ma position à ce sujet) est semblable à l'eau et s'infiltre partout. L'IA ne changera pas ça, pas plus que la profusion de communication via les réseaux et le numérique en général n'a tué la communication et l'échange réel humain. On voit même tout l'inverse se produire avec quantité de retour "à la vie réelle et autres cafés du coin en physique". Que ça transforme à jamais notre monde, oui. Que ça soit une révolution industrielle (qui apporte avec elle un contexte politico-économique vraiment particulier), oui. Mais que ça tue l'essence même de l'Humain. J'en doute.
Concernant Tiktok, c'est pire : on voit très nettement avec la proposition de rachat de Musk sur le TT US qu'il s'agit avant tout d'une opération commerciale népotique. Les américains, dans leur volonté d'échapper au "danger chinois" (réel, mais surtout symbolique) se ruent sur une plateforme encore plus fermée et cette fois, directement hébergée en Chine. Ca en dit long sur les réelles intentions derrière cette mesure. Elle aussi très symbolique.
Personnellement, j'ai encore une fois adoré cette édition. Attention à ne pas te griller en donnant ton opinion, le vent tourne. Je sais qu'on me l'a reproché récemment, mais moi, je suis en train d'exploser en plein vol niveau saturation de ma maîtrise de com'. J'en ai marre.
J'ai adoré les visuels. C'est totalement toi et c'est encore plus clair !
Et je rebondis sur le biais, la question qui pointe après c'est : est-ce qu'on veut vraiment voir au delà de nos biais (avis perso : une pièce sur "non", sortir de sa bulle, ça demande un effort cognitif énorme).
L'IA > p'têt que c'est pas tant la machine qui fait peur (du moins inconsciemment) mais ce qu'elle reflète de nos propres travers.
(Le vent tourne où ça ? 😶 Mais tant pis pour le côté opinion, un peu marre de jouer un rôle pour éviter de froisser jusqu’à s'éteindre soi-même)
Non mais le CEO de Suno AI, il est dingue ?!
C'est comme ces rédacteurs qui utilisent l'IA, parce que ça leur gagne du temps en leur retirant la tâche rébarbative de l'écriture... PARDON ???
Je doute qu'un musicien passionné ne se dise : c'est bon, je confie toute ma création à l'IA parce que franchement, ça fait chier de chercher des accords et de les jouer.
Et ceux qui veulent faire ce métier en utilisant l'IA : mais laissez donc la place à ceux qui font leur taf avec passion, ça ne nous gênera pas, et ça évitera que toutes les chansons/tous les contenus s'uniformisent, au passage.
Ben oui c'est pareil pour les rédacteurs, ils utilisent l'IA parce qu'ils aiment pas écrire 😁
Y'a pas un début de raisonnement sérieux chez ce monsieur.
Sur Youtube, je tombe souvent sur de courtes vidéos générées par l'IA, racontant, par exemple, de touchantes histoires d'animaux sauvages (et féroces) sauvés par de courageux héros. On peut se laisser prendre par la qualité des images, mais le bon sens reprend le dessus (ou devrait) et il est bien évident que personne ne peut s'approcher d'un lion pour lui soigner gentiment sa patte.
Dans les commentaires, c'est incroyable le nombre de personnes qui croient à l'authenticité de ces vidéos (malgré quelques commentaires qui avertissent de la supercherie). Cela m'effraie pour le futur.
Au fait, bonne année à vous aussi :)
Ça m'étonne pas vraiment. Déjà que des hordes de boomers masculins n'arrivent pas à déceler des images IA grossières sur Facebook...
Cela fait une éternité que je ne vais plus sur Facebook. Mais ce manque de sens critique est vraiment inquiétant, surtout pour des personnes qui sont sensées avoir de la maturité.