Je suis content strategist (et manager) en plus d'être consultante SEO, le tout en freelance, et je ne peux que dire "Amen" à tout ce que tu as écrit ici.
Quand tu dis que "les entreprises génèrent du contenu en masse pour ne rien en faire", c'est une problématique à laquelle je dois faire face tous les putains de jours (désolée, ça me met sur les nerfs). J'ai d'ailleurs eu une réunion houleuse à ce sujet hier avec l'un de mes clients, car ils s'imaginent qu'il suffit que mon équipe et moi leur pondions des cocons et des articles de blog à gogo pour convertir et atteindre les objectifs de leur ROI.
SAUF QUE, malheureusement, ils n'ont aucune stratégie derrière, ni webinaires, ni ressources gratuites, ni CTA, ni même newsletter. Les sites sont vides, il n'y a que notre contenu. On est la première et la dernière phase du tunnel en somme. Donc non, ça ne peut pas convertir, et je me tue à leur dire. Ils attendent des miracles qu'on ne peut pas faire (surtout sur un marché ultra-concurrentiel).
Pareil pour une autre cliente qui me colle des articles IA sans profondeur dans les pattes, en m'obligeant à trouver des créneaux pour les publier parce que "ça vient d'experts en interne", et qui s'étonne après qu'ils ne performent pas (alors qu'ils ne sont pas optimisés et n'apportent aucune valeur ajoutée, rien du tout).
Je vais m'arrêter là, car la moutarde me monte au nez (et c'est carrément le pot entier). Merci pour la ressource !
Grâce au ciel, j'ai plus vraiment ce genre de client ces derniers temps, mais ravi de constater qu'on a toujours les mêmes dinosaures fossilisés dans le jurassique depuis 15 ans.
Moins une question de volume que d'intelligence éditoriale. De vision globale en fait. Qu'ils n'ont pas.
C'est aussi la question de savoir si on veut se donner les moyens de son ambition, ou pas. Ils ont choisi leur camp.
Parfois, j'ai envie de tout envoyer bouler et de partir élever des chèvres dans le Larzac (mais je m'enliserais avec mon fauteuil ^^). Je n'ai qu'un client qui applique (à peu près, hum) tous mes conseils.
À ma petite échelle, je suis plume et stratège éditoriale, je vérifie sur le terrain les tendances évoquées dont
- l’approche SEO sans queue ni tête (je récupère des clients essorés financièrement par des consultants qui font encore du quasi bourrage de mots clés ; résultat du trafic oui mais un taux de rebond qui explose🙄)
- la production de masse qui ne sert à rien. J’essaye de mon côté de faire entendre dans mes missions le concept de sobriété éditoriale. Ce n’est pas gagné, la sacro sainte réplique « oui, mais nos concurrents… » m’est souvent servie ! Merci donc de vos références chiffrées elles me serviront à apporter de l’eau à mon moulin 👌🏻
Je suis exactement dans cette position de bourrage de mots-clés avec certains de mes clients. Pas parce que je le veux ou que je le conseille, grand dieu non, mais parce qu'ils n'ont aucune autre stratégie et que, malgré mes nombreux conseils, c'est ce qu'ils veulent. Et ce n'est pas faute de les avertir depuis un an, quitte à m'énerver en réunion...
Malheureusement, toutes ces entreprises sont butées pour la plupart. Et quand elles se prennent le mur, elles mettent ça sur le dos des consultants alors que c'était bien leur stratégie à l'origine.
"Chaque jour que les dieux (numériques) font rapprochent l’humanité de son rêve ultime : ne plus avoir à réfléchir du tout." : c'est totalement mon avis également. J'ai utilisé l'IA par curiosité, mais je sens que cette habitude m'est nuisible sur le plan intellectuel. Aussi, je ne l'emploie même pas pour avoir un brouillon de rédaction. Elle me sert surtout pour trouver des infos. Mais il faut reconnaître que ses progrès sont impressionnants et rapides. Dans 10 ans, quelles seront ses performances ? Et l'état de notre cerveau ?
En relisant 1984, j'ai trouvé un passage dans lequel Orwell décrit carrément une intelligence artificielle. Il s'agit de la création de chansons bas de gamme, générées automatiquement et destinées au prolétariat.
J'imagine qu'on arrive tranquilou à l'effet calculette : celles et ceux qui ont grandi avec peinent parfois à faire un simple calcul mental (et je m'inclus dedans 🤡)
"🫠 Comment que vous avez trouvé cette édition ?" Déprimante. J'étais pas prête pour Michel et ses prédictions.
Un ami proche m'a dit vouloir boycotter les entreprises concernées. Il bosse dans la tech, je lui ai remarquer que rien qu'avec le soutien du patron d'Oracle, c'était piné. Que c'était pas pour rien que les scientifiques et philosophes (et auteurs) s'alarmaient depuis des décennies sur le pouvoir grandissant des géants de la tech. Trop tard. Chaque bip de notif est un glas qui répète à l'envi "trop tard, t'es piné." Et bonne année.
Je pense sans trop me tromper, au doigt mouillé, que ça a jamais avancé aussi vite niveau tech. Après l'histoire a prouvé qu'aucune hégémonie n'est éternelle. Les empires tech d’hier ne sont plus ceux d'aujourd’hui. Un simple concurrent (au hasard DeepSeek) parvient à fesser Wall Street.
Je suis content strategist (et manager) en plus d'être consultante SEO, le tout en freelance, et je ne peux que dire "Amen" à tout ce que tu as écrit ici.
Quand tu dis que "les entreprises génèrent du contenu en masse pour ne rien en faire", c'est une problématique à laquelle je dois faire face tous les putains de jours (désolée, ça me met sur les nerfs). J'ai d'ailleurs eu une réunion houleuse à ce sujet hier avec l'un de mes clients, car ils s'imaginent qu'il suffit que mon équipe et moi leur pondions des cocons et des articles de blog à gogo pour convertir et atteindre les objectifs de leur ROI.
SAUF QUE, malheureusement, ils n'ont aucune stratégie derrière, ni webinaires, ni ressources gratuites, ni CTA, ni même newsletter. Les sites sont vides, il n'y a que notre contenu. On est la première et la dernière phase du tunnel en somme. Donc non, ça ne peut pas convertir, et je me tue à leur dire. Ils attendent des miracles qu'on ne peut pas faire (surtout sur un marché ultra-concurrentiel).
Pareil pour une autre cliente qui me colle des articles IA sans profondeur dans les pattes, en m'obligeant à trouver des créneaux pour les publier parce que "ça vient d'experts en interne", et qui s'étonne après qu'ils ne performent pas (alors qu'ils ne sont pas optimisés et n'apportent aucune valeur ajoutée, rien du tout).
Je vais m'arrêter là, car la moutarde me monte au nez (et c'est carrément le pot entier). Merci pour la ressource !
Grâce au ciel, j'ai plus vraiment ce genre de client ces derniers temps, mais ravi de constater qu'on a toujours les mêmes dinosaures fossilisés dans le jurassique depuis 15 ans.
Moins une question de volume que d'intelligence éditoriale. De vision globale en fait. Qu'ils n'ont pas.
C'est aussi la question de savoir si on veut se donner les moyens de son ambition, ou pas. Ils ont choisi leur camp.
Parfois, j'ai envie de tout envoyer bouler et de partir élever des chèvres dans le Larzac (mais je m'enliserais avec mon fauteuil ^^). Je n'ai qu'un client qui applique (à peu près, hum) tous mes conseils.
À ma petite échelle, je suis plume et stratège éditoriale, je vérifie sur le terrain les tendances évoquées dont
- l’approche SEO sans queue ni tête (je récupère des clients essorés financièrement par des consultants qui font encore du quasi bourrage de mots clés ; résultat du trafic oui mais un taux de rebond qui explose🙄)
- la production de masse qui ne sert à rien. J’essaye de mon côté de faire entendre dans mes missions le concept de sobriété éditoriale. Ce n’est pas gagné, la sacro sainte réplique « oui, mais nos concurrents… » m’est souvent servie ! Merci donc de vos références chiffrées elles me serviront à apporter de l’eau à mon moulin 👌🏻
Je suis exactement dans cette position de bourrage de mots-clés avec certains de mes clients. Pas parce que je le veux ou que je le conseille, grand dieu non, mais parce qu'ils n'ont aucune autre stratégie et que, malgré mes nombreux conseils, c'est ce qu'ils veulent. Et ce n'est pas faute de les avertir depuis un an, quitte à m'énerver en réunion...
Malheureusement, toutes ces entreprises sont butées pour la plupart. Et quand elles se prennent le mur, elles mettent ça sur le dos des consultants alors que c'était bien leur stratégie à l'origine.
😂
Ça me fera toujours marrer les "oui mais les concurrents".
Ça a été scientifiquement prouvé que faire tout comme les concurrents permettaient de faire mieux qu'eux, bien entendu 🤡
"Chaque jour que les dieux (numériques) font rapprochent l’humanité de son rêve ultime : ne plus avoir à réfléchir du tout." : c'est totalement mon avis également. J'ai utilisé l'IA par curiosité, mais je sens que cette habitude m'est nuisible sur le plan intellectuel. Aussi, je ne l'emploie même pas pour avoir un brouillon de rédaction. Elle me sert surtout pour trouver des infos. Mais il faut reconnaître que ses progrès sont impressionnants et rapides. Dans 10 ans, quelles seront ses performances ? Et l'état de notre cerveau ?
En relisant 1984, j'ai trouvé un passage dans lequel Orwell décrit carrément une intelligence artificielle. Il s'agit de la création de chansons bas de gamme, générées automatiquement et destinées au prolétariat.
J'imagine qu'on arrive tranquilou à l'effet calculette : celles et ceux qui ont grandi avec peinent parfois à faire un simple calcul mental (et je m'inclus dedans 🤡)
Je ne sais plus faire une division non plus :D
Hyper intéressant, on en veut encore plus 😋
Mais pour ça, il faut être sage 😄
"🫠 Comment que vous avez trouvé cette édition ?" Déprimante. J'étais pas prête pour Michel et ses prédictions.
Un ami proche m'a dit vouloir boycotter les entreprises concernées. Il bosse dans la tech, je lui ai remarquer que rien qu'avec le soutien du patron d'Oracle, c'était piné. Que c'était pas pour rien que les scientifiques et philosophes (et auteurs) s'alarmaient depuis des décennies sur le pouvoir grandissant des géants de la tech. Trop tard. Chaque bip de notif est un glas qui répète à l'envi "trop tard, t'es piné." Et bonne année.
Hmm oui certes, c'est finalement assez depress 😶
Je pense sans trop me tromper, au doigt mouillé, que ça a jamais avancé aussi vite niveau tech. Après l'histoire a prouvé qu'aucune hégémonie n'est éternelle. Les empires tech d’hier ne sont plus ceux d'aujourd’hui. Un simple concurrent (au hasard DeepSeek) parvient à fesser Wall Street.